Premier jour d'école au Yémen, les images qui nous jettent l'horreur de la guerre à la figure

Au Yémen, le premier jour d'école n'est pas le même que celui de nos enfants : dans un pays ravagé par la guerre, il manque de tout.

Ne stockez pas l'avocat comme ça : c'est dangereux

Une vingtaine d'enfants assis par terre, murs brisés d'un côté et murs inexistants de l'autre, un probable enseignant bouge ses mains en guise d'explication. Les clichés d'un photographe yéménite nous mettent devant une réalité gênante : le premier jour d'école, comme tous les autres, n'est pas le même pour tous les enfants du monde. Pour ceux qui vivent dans des zones de guerre, c'est une question cruelle d'enfance kidnappée.





Voici ce que les photos de Ahmad Al-Basha, photographe pour AFP, l'agence de presse française, montrant une classe d'enfants le premier jour de la rentrée scolaire à Taez, la troisième plus grande ville du Yémen, dans un bâtiment qui n'existe pratiquement plus en raison de la frappe aérienne de l'année dernière lors des combats entre l'Arabie saoudite soutenu les forces gouvernementales et les rebelles houtis.

"Cette guerre ne détruit pas seulement le Yémen actuel, mais aussi son avenir", alerte l'ONG yéménite Mwatana for Human Rights, dénonçant l'impact du conflit sur les enfants, de plus en plus exposés en première ligne.

Et en fait, avant la guerre, l'ancien marché de Taez était bondé et plein d'artisanat. Aujourd'hui, plus de cinq ans après le siège de la ville par les rebelles houthis, l'accent est mis sur les balles et les armes à feu.

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Et les enfants doivent y faire face pratiquement tous les jours.

L'heure des cours.

Des enfants vont en classe le premier jour de la nouvelle année scolaire à Taez, au Yémen.

L'école a été endommagée lors d'une frappe aérienne lors de combats entre les forces gouvernementales soutenues par l'Arabie saoudite et les rebelles houthis

? Ahmad Al-Basha pic.twitter.com/JwdsQOEFVh

— Agence de presse AFP (@AFP) 4 septembre 2019

Le rapport de l'ONU

Un rapport présenté à Genève ces derniers jours dénonce une série de crimes de guerre avec des allégations de viols, de violences sexuelles et de violences sexistes commis par des parties impliquées dans la guerre civile yéménite.

Dans le document, il reste clair que le gouvernement yéménite et la coalition saoudienne qui le soutient, les rebelles houtis et leurs comités populaires affiliés sont jusqu'à présent restés impunis. Pourtant, on parle de frappes aériennes, de bombardements aveugles, d'actes de torture, de violences sexuelles, d'obstacles à l'aide humanitaire et de l'utilisation de la faim comme méthode de guerre.



"Cinq ans après le début du conflit, les violations contre les civils yéménites se poursuivent sans relâche, au mépris total du sort de la population", a déclaré Kamel Jendoubi, chef du groupe d'experts sur le Yémen qui demande aux belligérants de dire stop. aux actes de violence contre les civils et implore les autres États de s'abstenir de fournir des armes qui pourraient être utilisées dans le conflit.


Dans le rapport, l'ONU exhorte le Conseil des droits de l'homme à renouveler le mandat du groupe d'experts et suggère qu'il soit étendu à la collecte de preuves d'éventuelles violations et dénonce l'inaction de la communauté internationale pour mettre fin à ces violations et annonce avoir compilé une liste confidentielle d'éventuels crimes de guerre présumés, remise au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme.


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Germaine Carillo

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