Combien de déchets produisons-nous en une semaine ? C'est difficile à imaginer, mais à partir d'aujourd'hui ça l'est un peu moins grâce au photographe Gregg Segal, qui a rendu visible la quantité monstrueuse de déchets produits en seulement 7 jours. Sa série, 7 days of Garbage, est un croisement intimiste et dérangeant de personnes posant dans leurs poubelles, un quotidien qui abîme la Planète et que l'on a du mal à reconnaître.
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Combien de déchets produisons-nous en une semaine ? C'est difficile à imaginer, mais à partir d'aujourd'hui ça l'est un peu moins grâce au photographe Gregg Segal, qui a rendu visible la quantité monstrueuse de déchets produits en seulement 7 jours.
Sa série, 7 jours de déchets, 7 jours de poubelles, c'est un échantillon intime et dérangeant de personnes posant dans leurs poubelles, un quotidien qui abîme la Planète et que l'on a du mal à reconnaître.
« 7 days of Garbage est une série de portraits d'amis, voisins et connaissances avec les déchets qu'ils ont accumulés au cours d'une semaine. Les sujets sont photographiés entourés de leurs déchets dans un environnement qui est en partie un nid, en partie une découverte archéologique. On a construit notre lit et on s'allonge dedans », explique l'artiste.
La plupart d'entre nous sont conscients de la grave crise de la pollution sur la planète, mais nous avons encore tendance à ignorer le vrai problème, et surtout celui nous sommes la solution. La série, qui met en scène des groupes de personnes de différentes classes sociales, fait beaucoup pour nous aider à réfléchir aux conséquences en aval de nos choix d'achat - et réfléchir aux alternatives.
Le résultat est en effet choquant. En représentant les personnages dans des milieux naturels, la pollution devient plus évidente et désagréable : une réflexion sur la fragilité de notre planète et sur la terrible empreinte que nous laissons.
Roberta Ragni
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