Maternelle et insertion : comment chasser les angoisses (des parents et des enfants) en 5 étapes

    L'entrée à la crèche est un moment délicat pour les enfants et les parents. Voici quelques conseils pour le gérer au mieux

    Ne stockez pas l'avocat comme ça : c'est dangereux





    Septembre synonyme d'école. Et, pour les plus petits, ceux qui vivent encore de tétines et de couches, c'est synonyme d'école maternelle. Et déjà, parce que bon gré mal gré, parmi nous qui avons des enfants de plus en plus tard et par conséquent les grands-parents qui désormais ne peuvent même plus lever le petit doigt, l'inclusion en crèche est la seule solution si vous travaillez à deux et si vous ne je ne veux pas en chercher un baby-sitter.

    Alors, sac à dos sur l'épaule, vous savez déjà une chose : le baby boy, même le plus mammon, est certainement plus prêt que toi à "affronter" l'inconnu qui se cache derrière la porte du nid. Oui, car, bien que vous ne vouliez pas vous en convaincre, il y trouve l'Eldorado sous ses pieds, une agglomération magique de divertissement, la possibilité de jouer, jouer et encore jouer sans que personne ne le retienne.

    Et ne faites pas attention à cette petite frimousse mouillée qui vous fera à l'entrée : dès que vous lèverez les talons (désespéré), il se réjouira comme jamais, ses yeux brilleront à la vision majestueuse d'une « salle de jeux « tout à eux-mêmes. Bien sûr, pour certains, cela prendra un peu plus de temps, mais pour tous, c'est la même chose : le nid n'est pas une prison.

    Anxiété et incertitude? Bien sûr, c'est normal. Mais eux, les petits marmots de 3 ans et moins en savent plus que le diable et ce que je peux vous dire par expérience c'est qu'ils font tout à la crèche sauf subir votre absence. C'est la pure vérité. Évident, un rôle fondamental est joué par l'environnement et les éducateurs, mais des personnes qualifiées et très douces avec vos enfants ce n'est vraiment pas difficile de les trouver.


    Que faut-il savoir, alors, pour que votre enfant chéri (et vous-même !) puisse commencer la crèche le plus sereinement possible ? Voici quelques réponses.


    1. Préparez-le d'abord. Quelques semaines avant le début de la crèche, il peut être utile d'annoncer à votre enfant ce qui va se passer et les nombreuses bonnes nouvelles qui l'attendent. Dans la bibliothèque, vous trouverez sûrement une histoire qu'il vous faut lire ensemble. Comme toutes choses, de plus, ne véhiculez pas d'anxiété ou de peur, exprimez toujours des pensées positives et mettez un beau sourire sur votre visage.

    2. De nombreuses crèches proposent ce qu'on appelle "insertion"Et beaucoup d'autres prévoient l'inclusion avec beaucoup de maman en remorque. Si pour les premiers il s'agit simplement de laisser l'enfant seul à la maternelle un certain nombre d'heures par jour pour le laisser "s'acclimater" lentement, les seconds donnent lieu à cette boucle de "mammaRESTAconmes'il vous plaît!" cela semble vraiment ne jamais finir. En bref, à mon avis, être avec votre bébé entre les quatre murs du nid pendant deux ou trois heures par jour n'est pas vraiment efficace, mais c'est "illusionné" que ce sera comme ça pour le reste des mois. Mais de toute façon : si ça te convient (et s'ils te donnent tous ces permis de travail), qu'il en soit ainsi ce n'est pas forcément un drame. L'important est ne soyez pas pressé en aucun cas une fois qu'une certaine méthode a été adoptée).

    3. la angoisses de séparation. Ça arrive, oh oui si ça arrive. Cela arrive aussi (et j'ai essayé de vous le dire avant) s'il y a eu auparavant une insertion longue et progressive. Bref, il peut arriver que le chiot se colle à vos pattes et refuse d'entrer. Ce sont les angoisses de séparation classiques et elles n'ont rien de transcendantal, donc ne te sens pas coupable et, surtout, n'abandonne pas. Laissez-le se calmer puis partez en le rassurant que vous reviendrez quand même (l'appel à revenir est très important et les experts disent qu'il est utile de toujours le répéter). Une chose merveilleuse est là vitesse avec lequel ils apprennent à le gérer par eux-mêmes...



    Maternelle et insertion : comment chasser les angoisses (des parents et des enfants) en 5 étapes

    4. L 'objet de consolation. Ou ce que les psychologues appellent "objet transitionnel". Qu'il s'agisse d'une tétine, d'une poupée ou d'un jouet sorti au dernier moment de la chambre, ne lui refusez pas de l'emporter avec lui. Cet objet là aura une valeur inestimable pour le morveux, même s'il reste fermé tout le temps dans le sac à dos, et sera consolateur dans les moments les plus critiques.

    5. Dieu les maladies ! Croisement des mères les plus craintives et des grand-mères omniprésentes, sachez que les rhumes, la fièvre ou encore les virus intestinaux sont des choses très fréquentes et routinières, surtout durant la première année. Et si auparavant à la maison le bébé n'était jamais tombé malade, c'est uniquement parce que désormais les autres enfants qui fréquentent la maternelle, les professeurs, les salles de classe et les jeux purs regorgent de nouvelles bactéries pour son système immunitaire, qui ne doit avoir que du temps. adapter. Tout cela ne fera que le rendre plus fort.

    Cela dit, rassurez-vous. Il n'y a pas de manuel de pépinière, encore moins celle du parent parfait. Faites avec et pour vos enfants ce que vous pensez être le mieux, mais ne perdez jamais de vue qui ils sont et leurs besoins et surtout, n'arrêtez jamais de leur expliquer tout et de sourire. Toujours.

    Germaine Carillo

    LIRE aussi:

    Crèches : c'est pourquoi elles sont bonnes pour les enfants

    La maternelle dans les bois : la crèche qui éduque les enfants en plein air

    ajouter un commentaire de Maternelle et insertion : comment chasser les angoisses (des parents et des enfants) en 5 étapes
    Commentaire envoyé avec succès ! Nous l'examinerons dans les prochaines heures.