Harcèlement parental : comment le harcèlement se transmet aux enfants

    Harcèlement parental : comment le harcèlement se transmet aux enfants

    Parents harceleurs et parents de poule : l'environnement familial est propice à la violence, à la maltraitance ou aux conditions pour devenir victime.

    Ne stockez pas l'avocat comme ça : c'est dangereux

    Intimidation : Le premier à parler de ce phénomène a été Dan Olweus, professeur de psychologie à l'Université de Bergen en Norvège (il a également défini les trois caractéristiques fondamentales : présence d'une action de prévarication, violence, offense, dérision ; intentionnalité du comportement ; exposition répétée dans le temps).





    Contre le harcèlement des plus jeunes, beaucoup a commencé à être fait, même dans les écoles, avec des interventions d'information, de soutien au développement affectif, de développement de la collaboration entre pairs, etc.

    Il y a un thème pourtant peu abordé, pas même par les médias : c'est le rôle des parents. Oui, parce que, bien sûr, les intimidateurs ne naissent pas mais, au contraire, ils le deviennent. Généralement, en « chérissant » ce que l'on vit chez soi : le climat et le style pédagogique font la différence. Pour le dire franchement : parents-intimidateurs o parents-poules ils facilitent, respectivement, l'éducation des enfants intimidateurs et des victimes d'intimidateurs.

    Des parents harceleurs ? L'attribut pourrait vous surprendre. Mais les conditions sont potentiellement toutes réunies : un écart de force et de pouvoir (adulte/enfant) ; des actions considérées comme "pédagogiques" mais qui se traduisent par des tergiversations, l'expression de sa position de force, une soumission autoritaire à sa volonté.

    L'intimidation parentale peut être directe ou indirecte. Dans le premier cas on retrouve tous les comportements qui ont une action directe sur le physique des enfants : frapper, isoler, priver de nourriture, forcer par la force, recourir aux châtiments corporels.

    Et puis il y a le intimidation émotionnelle indirecte, visant à créer la soumission chez les enfants, la peur d'une punition qui pourrait venir, la dérision d'une difficulté mais aussi la critique continue, la négligence parce qu'on est pris par mille autres choses, le manque d'appréciation, un style manipulateur et tous les comportements passifs - agressifs ou impulsif. Bien sûr, si cela se produit une fois, ce n'est pas un problème ; il devient s'il est répété.


    De l'exact opposé, nous avons le surprotecteur : je parents maussades. Le résultat de leur attitude éducative est avéré : ils rendent leurs enfants moins expérimentés dans les relations avec les autres, avec moins d'estime de soi et plus facilement victimes du harcèlement des autres.


    Les parents font de leur mieux, ils aiment leurs enfants : sauf cas particuliers, cela ne fait aucun doute. La intimidation parentale en fait, presque toujours ce n'est que la réplique d'un (mauvais) scénario "éducatif" et relationnel appris dans sa famille, dans l'enfance : c'est pourquoi c'est quelque chose qui semble normal aux parents. Parfois, selon l'Américain Brisbane Ronit Baras, expert en dynamique familiale, est fonctionnel : « si une mère ou un père à ce moment de sa vie joue le rôle de « victime », parce que peut-être au travail il est harcelé, stressé, sous pression, en adoptant des comportements forts ou en rabaissant leurs enfants inconsciemment oui ramène à une position de pouvoir ».

    Pour ces diverses raisons, se rendre compte de son style parental "faible" n'est souvent pas facile. Se poser le problème, être attentif est la première étape nécessaire : s'informer, se pencher sur ses actions en essayant de sortir de ses habitudes. La prochaine peut être de parler à un expert. Le but est d'apprendre à établir des règles et des limites mais de manière coopérative, sans punition ni menace, sans tergiversations ; créer un véritable environnement communicatif et relationnel « chaleureux », accueillant et solidaire.

    Une étude, qui a duré cinq ans, a clairement démontré qu'accompagner les enfants vers l'autonomie, à partir de l'âge de 4-5 ans, change complètement la perspective et le risque à la fois de commencer à agir "comportement d'intimidation", et d'entrer dans le "viseur" des autres intimidateurs, pour devenir une victime.


    L'éducation familiale est également importante pour déterminer comment on réagit face à des scènes de harcèlement : une recherche a mis en évidence comment les enfants sont plus susceptibles d'intervenir, de bloquer l'action ou de défendre ceux qui souffrent, si les parents ont transmis les valeurs de partage et de participation ; au contraire, ils font comme si de rien n'était, ils regardent ailleurs s'ils ont appris qu'il vaut mieux s'abstenir, s'occuper de ses affaires.


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