Deep Green : des cerfs-volants « sous-marins » pour produire de l'énergie

    Minesto, une société suédoise liée au groupe Saab, effectuait des essais à l'aide d'un cerf-volant à turbine censé produire de l'énergie grâce au mouvement du vent, mais les ingénieurs ont cependant jugé bon de le mettre sous l'eau et d'exploiter la cinétique l'énergie des courants. C'est ainsi que Deep Green Principle est né.



    Il est sur le point de finir écrasé, sa mère le sauve

    Un cerf-volant sous l'eau en fait ça ne sonne pas trop bien, mais apparemment nous sommes face à un nouvel instrument capable de convertir l'énergie cinétique des marées en électricité, de façon extrêmement optimale et faite de façon complètement aléatoire. Commençons par le début. Là Minnesota, une société suédoise liée au groupe Saab, effectuait des tests à l'aide d'un cerf-volant à turbine censé produire de l'énergie grâce au mouvement du vent (un peu comme dans le projet kitegen dont nous vous avons déjà parlé). Le groupe d'ingénieurs, impliqué dans ces études, a cependant bien pensé que si l'appareil avait été mis à la mer (l'eau est 832 fois plus dense que l'air) le résultat en termes de production d'énergie aurait pu être bien plus efficace. Ayant déduit cela, le cerf-volant a été suffisamment modifié pour pouvoir acquérir une plus grande ductilité dans le contexte marin. Il est né alors Profond Green Principe.



     

    Principe vert profond il se compose d'une seule aile de 12 mètres et d'une turbine sous-jacente - dont la forme rappelle vaguement les premiers monoplans - et est relié au fond marin par une attaque. Les forces hydrodynamiques déterminées par la vitesse des courants déplacent le kit qui, grâce à un système de contrôle, exécute une trajectoire de rotation prédéterminée, de manière à optimiser la conversion de l'énergie. Chaque unité a une puissance nominale de 0,5 MW et, compte tenu de sa petite taille par rapport à d'autres usines ou prototypes marins, il ne nécessite pas de fondations massives. Un allégement qui affecte aussi le coût estimé en 0.06-0.14 euros par kWh.

    Selon Minesto, il y aurait toutes les conditions pour une invention incroyable capable de révolutionner le concept de les économies d'énergie: "La nouvelle technologie - explique l'un des ingénieurs à l'origine de la découverte - contribuera à une augmentation substantielle du potentiel de la source marine, avec sa capacité à extraire l'énergie de zones où d'autres technologies sont moins efficaces". De plus, en seulement trois semaines d'utilisation le cerf-volant sous-marin aura déjà pu récupérer toute l'énergie dépensée pour le fabriquer, contrairement à son utilisation dans les airs où le temps s'élèverait à environ 8 mois. Chaque cerf-volant a un potentiel de 500 kW. Chaque kilowattheure est produit à un coût de 0,09-0,20 $ (0,06-0,14 $).

    Deep Green : des cerfs-volants « sous-marins » pour produire de l'énergie

    Le seul "défaut" de cette technologie innovante réside cependant dans l'utilisation potentielle de l'exploitation : un tel système n'aurait de tels effets positifs que dans des fonds marins similaires à ceux de la Grande-Bretagne, où les courants sont égaux à 1-2 mètres par seconde à une profondeur de 6-120 mètres. C'est précisément pour cette raison que l'une des principales réalités qui s'est intéressée au projet est, en fait, celle de Ministère britannique de l'énergie. On estime qu'un système complet de cerfs-volants sous-marins peut produire 18 térawattheures par an, ce qui est suffisant pour assurer de l'énergie à près de 4 millions de foyers en Grande-Bretagne.



    Bien que limité territorialement, Deep Green Principle représente toujours une grande possibilité, rendue encore plus captivante par sa propre une plus grande fiabilité : les marées et tous les mouvements de la mer peuvent en effet être calculés avec une précision proche de 100 %.

    Alessandro Ribaldi

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