Affronter Noël avec la douleur d'un deuil plus ou moins récent : trois conseils de Fausto Carotenuto pour renouer le dialogue avec nos proches décédés et retrouver sérénité et nouveau partage.
Ne stockez pas l'avocat comme ça : c'est dangereuxPeu importe que le deuil soit « frais » ou plus éloigné dans le temps. En pensant que ceux qui nous sont particulièrement chers n'existent plus, l'air qui prépare les fêtes de Noël pour beaucoup peut acquérir un arrière-goût terne, fait d'une mélancolie lancinante ou d'un manque inéluctable et aigu qui résonne avec plus de force. Quel joyeux Noël cela peut-il être si celui que vous aimez est parti ?
"Noël en famille" n'est pas un dicton qui vient du hasard. Pour le comprendre il faut partir des origines. « Le sens de Noël a toujours été le lever de la Lumière et de l'Amour » : précise-t-il Fausto Carotenuto (fondateur de Consciences sur le Net, anime des séminaires sur "Comment apprendre à dialoguer sereinement avec les êtres chers qui nous ont quittés").
La Nativité arrive sur notre calendrier immédiatement après le solstice d'hiver, lorsque le Soleil (qui pour les anciens était la manifestation la plus évidente de l'amour divin qui illumine et réchauffe tout le monde, sans discrimination, donnant - à travers ses rayons - des parties de lui-même) revient prendre plus d'espace, les jours qui commencent à s'allonger. Nous sortons des « ténèbres » de l'hiver ; ce qui résonnait autrefois dans l'âme des hommes - et maintenant il est perdu - était le fait que cette chaleur et cette lumière commençaient à voir et à se sentir mieux même en soi : l'expérience externe était liée à l'expérience interne. Le Bambinello ajoute un autre cadeau à l'humanité :
« La naissance de l'amour sur Terre ; autrement dit, le soleil n'est plus seulement un événement cosmique mais aussi un soleil intérieur, qui grandit en chacun de nous. Cette nouveauté, qui change profondément l'attitude de l'homme, se traduit par une impulsion à aller à la rencontre des autres, à devenir plus aimant (ou plus bon) et plus "chaleureux", c'est-à-dire avec une qualité affective accueillante, attentive, présente. . La première "chaleur" spontanément recherchée est justement celle de la famille, puis celle des autres. On est poussé à devenir plus ensoleillé ».
Le consumérisme a tout bouleversé, il a perdu de vue le noyau fondateur - l'amour - autour duquel fêtes, repas en commun, vin pétillant, cadeaux, oui, prennent tout leur sens. Au-delà des atmosphères chaudes apparentes racontées par les publicités, il a ramené l'obscurité et le froid de la matière déconnectée de l'Esprit, de la nuit sans réelle chaleur : l'amour dont nous parlons est brillant, faux, voluptueux, superficiel. C'est un "amour mutuel" (juste pour vendre un produit) qui - stratégiquement - est lié à notre besoin primordial et originel de Lumière et de Chaleur authentiques.
Ainsi, dans une période où d'une manière ou d'une autre, par amour ou parce que c'est fait, les relations se renouent et les familles se retrouvent souvent réunies, ceux qui ont perdu un être cher, ceux qui sont en deuil, peuvent se sentir particulièrement seuls, peut-être également comme « mutilé » et souffrant : il se sent vivant à l'intérieur de lui et plus fort - mais qu'il considère comme impossible à réaliser - le profond désir de chaleur à se retrouver et le plaisir d'échanger amoureusement.
Ça y est, nous y sommes : c'est le noyau nu et brut du deuil et de Noël réunis. Du moins à première vue. Oui, parce qu'ils sont un désir et un plaisir impossibles, après tout, ce n'est qu'une croyance matérialiste.
« Une seule chose peut nous aider : ressentir, réaliser que ces êtres chers, même si dans une autre dimension, sont toujours là, ils sont proches de nous et ils peuvent l'être encore plus si nous pensons à eux et les aimons. Il s'agit d'apprendre une nouvelle façon de communiquer avec eux. Tout comme le Soleil et le désir d'Amour renaissent en nous, ainsi nous pouvons nourrir la lumière de l'espoir et la confiance que nous sommes toujours ensemble - même si nous ne nous voyons pas - et nous redeviendrons ensemble. L'amour ne meurt jamais. La confiance vient de l'expérience, de la pratique d'un dialogue conscient et quotidien, sans avoir besoin d'aucun médium : nos affections qui sont au-delà du Seuil ont hâte de pouvoir nous recontacter et continuer à nourrir l'affection, le soutien nous ".
Comment commencer? Fausto Carotenuto suggère trois façons de nous engager immédiatement:
- faire de "bonnes actions" et les dédier à nos proches
- leur envoyer des pensées d'affection (comme s'il s'agissait de messages envoyés sur le téléphone portable à une personne éloignée mais qui est dans le cœur)
- amenez-les dans nos jours de fête, dans nos déjeuners ou dîners, dans des bingo ou dans des réunions : en les rappelant avec des anecdotes, en en parlant avec amour, nous leur permettons d'être avec nous et de participer à cette chaleur.
« C'est un semis qui nous permet d'ouvrir un nouveau dialogue et qui fera aussi le bonheur de nos proches décédés ; nous aurons en cadeau des intuitions, des inspirations, une nouvelle sensation de chaleur. Ouvrir le cœur dans leur direction, partager des pensées, on passera peu à peu d'un sentiment de manque ou de mutilation à un sentiment de plénitude. Donc les pleurs peuvent se transformer en émotion, dans une nouvelle forme de partage - de part et d'autre du visible - d'un beau moment".
La beauté de l'existence ne peut être renforcée que dans la renaissance de l'amour dans et au-delà de cette vie. Alors, quel meilleur moment que Noël pour commencer ?
(Pour les personnes intéressées par le séminaire "Comment apprendre à dialoguer sereinement avec des êtres chers qui nous ont quittés", le prochain rendez-vous avec Fausto Carotenuto est du 4 au 6 janvier 2019, près d'Orvieto).
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